Cinquième Révolution industrielle : il y a urgence à mettre fin au Fenouil à Vapeur !

Les enfants mangeant froid à la cantine tous les midis jusqu’à la fin de l’année, Cecile Paradise a décidé d’enlever la vapeur. Puis compte-tenu des températures estivales elle a également décidé de supprimer le feu. Restaient les nouilles mais on sait qu’il n’y en a pas à la mairie : c’est donc la fin du Feu-nouille à vapeur.

Cette vue de la Carreterie appartiendra bientôt au passé

« C’est bien moi, pas ma sœur qui va casser le Fenouil à Vapeur ». Cécile Paradise pastiche la chanson populaire de Sim au micro de notre journal d’exception avant d’ajouter plus sérieusement : « Je suis déter à effacer les dernières traces de ce vestige des énergies fossiles. Et bim ! Au temps de l’écologie reine, il faut expurger l’intra-muros de tout ce qui peut polluer. La vapeur ! Non mais à l’eau, on est en 2021 là… Et pourquoi pas le chicon à charbon ? Alors oui, on va regretter un peu le côté fenouil, mais on pourra tenter de le cuire au four solaire, c’est en phase avec notre label Foodshift 2030». 

Le soir, nous retrouvons Marjorie Térelativ, une Avignonnaise passionnée de politique locale, au billard du Gambrinus. « Paradise, elle est mieux que Jeanne la Pucelle, elle a entendu 8 000 voix ! Une vraie polyphonie électorale ! Une de ses souffleuses se nomme Citadis. Et Citadis a dit vendez tout, et aussi taudis aussitôt fait. Entre nous, là elle joue sa réélection. Le calcul est simple : à la place du Fenouil, on loge deux familles, à deux électeurs par foyer, ça lui fera 8004 voix aux prochaines élections, soit la majorité plus une LEO (ndlr : deux fois deux voies pour les intimes). MuMuselier et Mariachi n’ont qu’à bien se tenir. »  Pour le maintien du lien social, la mairie renvoie vers le stade nautique et le Parc Spirou.Toujours la main tendue, l’équipe du Papalmipède propose au Fenouil de venir s’installer dans les  locaux de la rédac’, au cœur du Palais des Papes, locaux pour lesquels, avouons-le, la mairie nous paye grassement.

Nous cohabiterons.

Par Papalmifigue et Papalmiraisin

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