Alors que la vague fasciste semble s’être muée en océan dans lequel d’aucuns se noient, le Papalmipède fait surface et vous propose le portrait du roi des flots, Jeauris aux larmes, le comique raté du Pontet !
« J’ai toujours aimé les blagues un peu limite. Avec mes clins d’œil appuyés et cyniques, les fins de repas ont toujours été drôles à la maison, surtout quand c’était couscous. Mon égérie, Papy d’Algérie, disait toujours : ‘Avec Jojo on sait jamais si c’est du lard ou du cochon, mais au moins on sait qu’il est pas halal !’ Quel boute-en-train ! »
Le tournant de sa carrière de blagueur, il le doit au Front National. « Quand j’étais étudiant mes potes se bidonnaient, mais là-bas c’était la folie à chaque bougnoulerie ! Ils riaient moins mais applaudissaient plus. Best public ever, détendus du second degré ! » A force de se fendre la poire (« et de pourfendre le melon ») notre facétieux Pontétien est devenu maire de la cité voisine. Sitôt aux manettes, le one-man-show continue « J’ai tout de suite voulu supprimer la gratuité de la cantine pour les pauvres. Voir les gamins des gueux gratter de la bouffe dans le fond des poubelles, ça a toujours fait marrer les potos à s’en pisser à la culotte. Après j’ai embauché du poulaga, question humour noir, les flics c’est pas les derniers, moi je vous le dis. Avec le nouveau matos que je leur ai pourvu, la pédale à cheveux roses est allé.E se faire cuire un œuf vegan au woke ! Et pour les cul-de-jattes et les polios-lépreux, PAN ! Fini le Téléthon au Pontet, z’auront qu’à sucer de la corne de gazelle, paraît que ça fait des miracles chez les Mélonchoneux de mes deux ! »
Avec son élection à l’Assemblée Nationale, c’est un tout un nouvel horizon qui s’ouvre pour Hébraracourcix et son humour trop souvent incompris « par ces pisse-froid du réchauffement climatique ». « Pim pam poum, ça va déménager là-haut ; c’est pas juste du punk que je vais jeter dans le Rhône maintenant… Dorénavant le Jojo y va faire s’esclaffer la ménagère ! A coup de barbelés dans la Roya et de gégène dans les prisons, car qu’est ce qui éclaire mieux qu’un migrant électrocuté ? Ça c’est de l’énergie renouvelable ! Et là où y’a d’la gégène, y’a du plaisir (surtout entre les cuisses, hi hi ho ho !) ». C’est pas Jean-Marie qui le contredira.
Nous nous esclaffons.
Papalmipédé, mais avec des couilles, ho ho hu hu