Aéroport international d’exception de La Barthelasse City Beach : les travaux commencent enfin !

C’est devant un public au cœur gonflé d’émotion qu’a eu lieu la pose de la première pierre de l’aéroport par un enfant de 8 ans. C’est lui, le petit Bénezet, qui en avait eu l’apparition alors qu’il n’avait que 1 mois.

La papamobile plus forte que les zadistes

C’est officiel, le pont d’Avignon est obsolète. Le nouveau monument de notre city papale sera désormais l’Aéroport international d’exception de La Barthelasse City Beach ! Il a fallu attendre la bagatelle de 2 mois mais la construction est enfin lancée. Les obstacles ont sauté un à un : des solutions d’étanchéité pour le sous-sol ont déjà été apportées, car une meilleure technologie signifie plus de passagers, et donc plus de plaisir. Un tunnel doté de pop-ups connectés permettra de relier l’île Piot au Parc des Libertés, évitant ainsi la fameuse nappe phréatique. Malin ! Le pont d’Avignon sera bien évidemment remisé, tel quel, à Confluence, où il côtoiera l’Opéra, la grotte Chauvet et autres chinoiseries romaines. Les entrepreneurs, sélectionnés parmi les plus environment friendly du marché, ont choisi d’utiliser les déchets toxiques et dangereux pour les up-cycler en tour de contrôle, dans une structure qui s’avère ignifuge, comme vient de le découvrir l’équipe de l’INRA (Influenceur national du recyclage aberrant). Et comme l’a rappelé le petit Bénezet : « un tien tu l’as vaut mieux que deux tu l’INRA ». Erdogan est intéressé. Cécile Paradise, mutine, déclare : « Rien ne se perd, tout se récupère…même les voix à Rigaud ». C’est beau la vie. « Le meilleur déchet ultime est en effet celui qui nous est utile », assène Isabelle Porte-Foi en sirotant son café éthique local à base de glands dans son mug en bambou plastifié.

Poussés par notre conscience professionnelle, nous sommes allés jusqu’à rejoindre Marie Sourdine. Affalée sur un transat pendant que ses amis taquinent la pétanque sur le tarmac de l’ancien aéroport, elle caquette victorieuse : « Envole moi » de J.J. Goldmann. La déraison pimente la poésie…

Et nous nous envolons avec elle.

Par Papalmireille, réac en chef

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