Eurenco se lance dans l’éco-guerre inclusive

Notre fleuron local de l’industrie de l’armement saute sur le contexte international pour lancer son concept disruptif : l’éco-guerre inclusive. Objectif : faire exploser ses ventes dans le respect de tous, de toutes, et de l’environnement

« On a installé un silencieux pour ne pas réveiller les oiseaux et les oiselles au moment du tir » 

Le PDG d’Eurenco, Thierry FRANCOU, nous reçoit à Sorgues, dans une salle de réunion couverte de gazon au milieu duquel gambadent lémuriens et flamands roses. « On nous renvoie souvent que la guerre c’est moche, que tuer des gens.ses c’est pas gentil et que notre classement Seveso n’est pas glamour. Il était temps que ça change. Nous avons revu la stratégie de notre groupe et remis à plat toute notre activité en changeant de nom. Nous sommes désormais Biorenco-a ! Le wording, c’est important, avec l’écoguerre inclusive c’est tout le paradigme martial qui est mis cul par dessus tête » Et de détailler les multiples conséquences de ce virage à 360° « On incite nos clients à acheter leurs fusils sur Leboncoin, on pense même à lancer une appli troc-de-guerre pour éviter que l’armement ne finisse au rebut sans avoir été utilisé. Et on facilite le recyclage en produisant des explosifs colorés en rose : ça permet de mieux voir où la balle est rentrée dans le corps ennemi pour permettre aux soldat-es de récupérer les balles dans les cadavres et de les jeter dans la poubelle appropriée. »

Admirant une mine antipersonnel-le qui libère des graines de coquelicots en s’activant, nous revenons à la charge sur l’aspect inclusif de Biorenco-a. « C’est notre axe majeure d’amélioration, pour le moment notre Fondation donne des gants aux mutilé.e.s de guerre mais on se rend bien compte que c’est encore insuffisant. On va rapidement féminiser tous nos noms de poste et on est en train d’embaucher des réfugié-e-s ukrainien-ne-s pour nos phases de tests Field approved. On a même embauché des consultant.es Green-peace pour progresser ».

Nous progressons.

Papalmipète, pour un feu d’artifice journalistique

Back to Top