Après avoir accepté leur mission, Nicaya (lien) s’est retrouvé obligé de lire le dossier de la LEO. Le budget initial datant de 2014 semble pour le moins sous-estimé.
Un demi-milliard d’euros semblait une somme convenable au siècle dernier pour un tel projet. Mais une fois que Nicaya a pris sa part pour la consultation publique et que les fonctionnaires de la DREAL ont participé à leur teambuilding bodybuilding, force est de constater que le compte n’y est pas. Laurence Gontard ajoute : « Il faut aussi compter avec l’inflation, 4% par an, 20% en 2020 et 116% en 2021, la crise des matières premières et les tensions actuelles. Aucune ligne budgétaire n’a été mise à jour depuis des décennies ! »
C’est une catastrophe, notre équipe inquiète fait le pied-de-grue devant les locaux du cabinet de conseil pour savoir à quoi ressemblera donc notre chère LEO. « Nous passerons sans doute d’une 2×8 voies à un peu plus modeste… Sans doute une simple piste en terre à la vérité. Et concernant les ponts nous allons sans doute opter pour un pont de singe. Suivant la qualité de corde, ça devrait passer ».
Rassurés sur le projet, nous nous inquiétons pour le succès de la mission de notre cabinet de conseil préféré : comment faire avaler ce nouveau projet aux Avignonnais ? « Tout le monde a un SUV maintenant, le passage sur piste devrait se révéler excitant à bien des niveaux ! Et pour les ponts, suivant la qualité de corde, ça devrait passer ». Et concernant les poids lourds ? « Hmm, même la meilleure qualité de corde ne sera sans soute pas suffisante, il faudrait qu’ils passent sur la rocade ou le long des remparts ». Ainsi eux non plus ne se sont pas foulés le gingembre.
Dont acte.
Pétrolemipède, la meilleure énergie, c’est nous !