C’est la belle histoire d’une société d’intérim agricole qui organise désormais des séjours linguistiques en immersion. Toujours à la pointe de l’activité économique provençale, le Papalmipède a souhaité rencontrer le responsable de Cimarrón.
Terra Fecundis, Laboral Terra… On ne compte plus l’Innombrable procès qui cherche à empêcher les exploitants agricoles de faire leur travail : exploiter. Face aux tarrissement de la main d’oeuvre bon marché des travailleuses détachées sud-américaines, la société Cimarrón a changé son fusil d’épaule (qu’on se rassure, il reste chargé). Elle propose désormais aux woofeurs et écovolontaires des stages en double immersion : maraichère et linguistique ! Didier Cornille nous appâte : « Un séjour linguistique de 6 mois qui vous permettra de progresser en Espagnol grâce à notre contremaître bolivien Bolviènla tout en apprenant à cultiver ! » Le prix de ce produit d’appel reste flou mais Didier nous assure qu’il n’est pas là pour se faire du blé, son credo c’est le partage de compétences tranquilo Mimilo. Plus besoin d’aller au Guatemala pour payer pour travailler, Beaucaire vous tend les bras de l’exploitation locale ! Sans avion, c’est écolo, et en vélo, c’est rigolo !
Pas besoin de demander à Daudet pour connaître le secret de maître Cornille, il s’agit de sa formule survivaliste qui nous a particulièrement enthousiasmés : « 120h de travail en une semaine sous serre chauffée à 55°C et sans pouvoir aller aux toilettes ! Coma garanti ou séjour remboursé ! Le campeón de nos ventes cet été » nous susurre Didier tout en ramassant les crottes de son chien Ursaphe avec des pages du code du travail. « Tout le monde s’y retrouve ! Plus besoin d’importer des pauvres et mes participants sont ravis de payer pour se casser le dos, le rêve quoi ! »
Alors, vous aussi, engagez-vous dans l’armée de la terre avec Cimarrón !
El Papalmipèdo